Fil, la blonde #1
Petite série de racontage de life, parce ça vaut peut-être le coup, en tout cas, il parait que ça peut être drôle.
Samedi soir fut une soirée riche en rebondissement, déjà, 1er évènement et non des moindres, je recevais une invitée pour cette soirée ! La célèbrissime Melon, illustratrice et danseuse de flamenco de talent.
Deuxième évènement, samedi soir avait lieu un match de foot, au Stade des Alpes, comme environ toutes les 2 semaines, donc jusque là, rien de bien exceptionnel. Ce match opposait la moins bonne attaque, la moins bonne défense, bref la moins bonne équipe de L1 à la meilleure défense et 6 ème équipe du championnat de L1, à savoir Auxerre.
Est-ce la présence de Melon dans les tribunes ou notre arrivée à la bourre qui les a motivé et nous a fait loupé les deux premiers buts, quoi qu'il en soit, le gratin était dauphinois et il a atomisé les boeufs bourguignons par 5 buts à zéro. Du jamais vu de mes yeux vus comme diraient ceux qui parlent bizarrement et qui ont plus de 65 ans. Allez, parce que ça me fait plaisir... :
Une soirée qui commençait "Joie dans mon slip" quoi !
Et puis ensuite, comme souvent le samedi soir, nous sommes allés nous bourrer la gueule (je déconne môman !) festoyer au Tord Boyaux, célèbre pub qui porte bien son nom, à base de vins aromatisés. Comme toujours le samedi soir, excepté au mois d'aout, le TB est plein ce soir là, ses occupants aussi.
Et c'est là que Fil la blonde entre en scène !
Pendant que Melon fait connaissance joyeusement avec un Italien et une autre Mélanie (héhéhé...), je me charge d'aller chercher du "carburant". Une bouteille de vin "Melon-Fraise" (héhé, Melon, oui enfin bref). La barmaid me demande "combien de verres ?" "baaa zéro, y'a trop de monde, ça va se renverser avec des verres, on boira à la bouteille." Mauvaise idée.
Appuyé contre un tonneau, je porte la bouteille à ma bouche et commence à vouloir boire. Au même moment un abruti aviné à 30 cm de là n'a rien trouvé de mieux que de se mettre à danser, mal, mais vraiment très mal, tellement mal qu'il ne bougeait pas grand chose à part ses bras. Et évidemment, dans sa grande délicatesse d'abruti bourrin, il a envoyé, involontairement, un grand coup de coude dans le cul de la bouteille qui a alors essayé vainement de rentrer dans ma bouche ; fort heureusement (ou pas ?), mon incisive droite, la plus avancée (oui j'ai les dents en vrac, vous ne saviez pas ?) s'est jetée sur la trajectoire et a stoppé net la bouteille.
La dent aussi a cassé net.
Rien de bien flagrant, c'est l'histoire d'un millimètre carré mais ça fait un peu chier quand même. Déjà que depuis vendredi, je me coltine un pansement couleur peau-sale sur l'aile gauche du nez, suite à une ablation d'un naevus dermique qui me gonflait depuis tout petit. J'ai désormais donc ce pansement moche, recouvrant une cicatrice de deux fois la taille du naevus et dotée, jusqu'à jeudi de 3 points de sutures et donc une dent qui a perdu un peu de sa superbe surface. Une belle gueule en ce début de semaine tiens !
Mais rassurez-vous, Fil la blonde, ce lundi soir a voulu se refaire une petite beauté capillaire... ce sera pour demain, si vous êtes sages dans les commentaires.
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