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Chut !

1 juin 2010

Le Fil GrenoBlois est ouvert !

Le voici, le voilà, le Successeur dont je parle depuis au moins un mois est officiellement lancé !

Son nom est simple et clair : Le Fil Grenoblois. Fil d'actu, Fil RSS, FilGB.

filgb

Vous avez droit pour commencer à un petit article introductif, suivi des quelques critiques de films que j'ai vu ces derniers mois, en attendant un prochain billet en cours de rédaction sur la crue de l'Isère qui a touché Grenoble en ce 31 mai 2010 avec une belle série de photos réalisées entre 18h40 et 21h50 (oui plus de 3 heures dehors à flashouiller une rivière, on ne se refait pas !

Le Fil Grenoblois, c'est aujourd'hui et demain, et c'est surtout ici.

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31 mai 2010

J-1 !!

Nous sommes donc le 31 mai, dernier jour avant l'ouverture du nouveau "fil" qui me liera à la blogosphère, diffusion du lien à 00h00 normalement, si je suis pas endormi d'ici là. Sachez juste que ce blog existe déjà, est en ligne depuis près d'un mois et qu'il y a même déjà des commentaires ! Ahahhh on aimerais bien connaitre l'URL hein hein hein ?? Non ? Bon OK.

j_1En ce dernier jour d'existence utile de Chut ! (pas de sarcasme merci), je vous invite à revisionner un billet qui avait beaucoup plu : un petit check-up des meilleures opérations de communication visuelle, ça va de la défense de l'environnement à la bière en passant par... le cul. Et voui ma brave dame... j'ajouterai même que les plus malins surbrillent de nos jours...

PS : Ce billet et le précédent contiennent les deux mots constituant l'URL du nouveau blog.

30 mai 2010

J-2

pirecoupA 2 jours du lancement de mon nouveau blog grenoblois, j'ai envie de vous faire retourner à l'époque où je présentais des groupes Facebook tous les mardis. C'était en 2008 et j'ai ainsi pu partager quelques liens bien croustillants.

Cette fois-ci, c'était à propos du site MonPireCoup où j'en avais retenu dix, bien gratinées !

29 mai 2010

J-3

24854022A 3 jours de l'ouverture d'un nouveau blog, je vous propose de relire un article qui avait du en inquiéter quelques-un(e)s sur mn état de santé mental. C'était déjà un billet repris de mon précédent blog donc il date mais je le trouve toujours aussi fort.

Un rêve assez macabre comme il m'arrive d'en faire souvent sans jamais vraiment m'en souvenir. Cette fois, je m'en étais bien rappelé et poser sur une page blanche, j'avoue que ça avait de quoi faire flipper.

Je vous laisse donc lire Un rêve étrange...

28 mai 2010

J-4

Le vendredi c'est le jour où je mets une photo. Soit jolie, soit étonnante, soit drôle. Soit les 3 à la fois mais c'est déjà plus rare.

micraA 4 jours de l'ouverture de nouveau blog, je vous invite à revoir deux photos (que je n'ai pas prises moi, d'ailleurs si l'auteur passe par là, qu'il me contacte) assez insolites où une blonde fait amplement honneur à la réputation de sa couleur de cheveux pour laquelle l'autodérision est une qualité indispensable.

Cliquez sur la photo pour voir l'article.

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27 mai 2010

J-5

Avant quoi ?

Avant le très probable dernier article de ce blog et donc le tout premier (ouais, enfin pas tout à fait) du Successeur ! Un Successeur qui a enfin trouvé des rails fiables et qui sera tout en sobriété, en tout cas au début, je suis déjà en contact avec un tout jeune infographiste pour réaliser la bannière, voire la charte graphique tout entière. (ne lui dites rien, il ne le sait pas encore pour cette dernière...)

emilie_simonEn attendant, comme je suis définitivement une grosse feignasse, aujourd'hui et les 4 prochains jours, je vous inviterai à relire un billet de Chut !, un billet important, ayant suscité pas mal de commentaires ou tout simplement un article que j'ai aimé écrire et auquel je tiens.

Le premier de ces 5 articles est celui-ci à propos de ma chanteuse favorite. Pensez à lancer le lecteur Deezer avant de commencer à lire le billet. Elle sera en concert à Lyon le 22 juillet, j'ai déjà pris deux places. Sans savoir avec qui j'irai, mais au moins, je suis que j'irai, seul peut-être mais c'est pas grave, je ne peux pas la louper !

A demain pour l'image de la semaine.

24 mai 2010

Organisateur d'apéros Facebook, comment rester anonyme ?

J'en ai déjà parlé très récemment, je suis pas franchement partisan de cette mode des apéros Facebook, les flash-mobs de 2010. Dans les précédents flash-mobs, il y avait un souci de création, un minimum artistique aux initiatives, remember Chicago avec les Black Eyed Peas. Désormais, on réunit toujours des gens mais pourquoi ? Pour boire. Génial.

Certains diront que ça permet de parler à des gens qu'on ne connait pas, et l'alcool aidant, de ressentir moins de gêne, un constat sans doute vrai mais surtout assez affligeant et déprimant. Etre bourré pour se sentir prêt à parler à des inconnus me semble être un symptôme de malaise de la société actuelle, mais c'est pas le sujet de cet article.

Le sujet de cet article c'est de donner des pistes à des potentiels organisateurs d'apéros Facebook pour conserver leur anonymat et ainsi éviter d'être les dindons de la farce étatique comme ce chauffeur routier qui doit désormais payer 2700€ pour couvrir la facture de remise en état de la place où a eu lieu l'apéro. Face à l'impossibilité juridique de l'Etat d'interdire ces apéros, la présentation de la facture - quand l'organisateur est connu et retrouvable - serait la nouvelle parade (légale ?) pour tenter de dissuader ces trop grandes manifestations de liberté.

APERO

Tout d'abord, état des lieux techniques sur comment ça se passe sur Facebook :
- Le mec ou la nana qui veut lancer un apéro Facebook crée la plupart du temps un groupe dont le nom ressemble à : "Pour organiser un apéro Facebook à Troudbal-sur-Lot"
- Le groupe grossit à mesure que les amis des amis des amis du créateur du groupe invitent leurs amis aussi, ça s'appelle le viral ou le clavier-à-écran. On a alors un groupe composé facilement de 1000 personnes. Pour concrétiser l'apéro, lui donner une heure, une date et un lieu, le créateur du groupe, par l'intermédiaire de la page d'administration de son groupe va créer un évènement Facebook dont le nom ressemblera à "Apéro Facebook à Troudbal-sur-Lot, venez nombreux !!"
- L'évènement Facebook va lui aussi grossir, les gens du groupe d'abord vont répondre favorablement ou pas -ou "peut-être"-, selon leurs disponibilités à la date et l'heure choisies, à l'invitation pour l'apéro et chaque personne peut relayer cet évènement sur son mur, sorte de panneau d'affichage de sa propre actualité visible par tous ses amis. Amis qui iront donc, qu'ils soient invités personnellement ou pas, répondre à l'évènement par l'affirmative la plupart du temps. On se retrouve alors rapidement avec plus de 5000 personnes inscrits à l'évènement dans la catégorie "Oui, on y sera". Et le jour J arrive...
- L'apéro Facebook bat son plein sur la place centrale de Troudbal-sur-Lot, ils sont 6000 selon les participants, 2000 selon la police, à minuit, la place commence à se vider, sans débordements, ni heurts cette fois-ci et laissera le lendemain matin des milliers de cadavres de bouteilles, des gobelets par centaines à même le sol, les poubelles dégueulant de détritus quand encore elles n'auront pas été renversées par quelques éméchés. A charge des équipes de nettoyage de la commune de rendre place nette à 5h (leur boulot à la base quoi) pour que les petits vieux du marché qui arrivent à 6h se sentent comme chez eux.

cadavresLa ville, elle, comme des milliers d'individus, aura la gueule de bois. Financière car le coût du nettoyage de l'apéro fait mal mais peut-être pourront-ils retrouver l'individu créateur du groupe ou de l'évènement et lui envoyer la facture ? Qu'il assume bordel !

A l'attention des organisateurs d'apéros qui voudraient éviter de payer la facture:

Généralement, sur Facebook, on y est avec son prénom et son nom, c'est la première erreur à éviter. Si vous voulez organiser un apéro Facebook, créez un compte spécial avec un maximum d'infos fausses à votre sujet, une adresse mail bidon (mais consultable) et surtout faites tout ça d'un ordinateur public ou utilisez un proxy en vous connectant sur un Wifi public. L'idée est de brouiller un maximum les pistes et de conserver son anonymat sur Internet maximal, profitez-en pendant qu'on en a encore le droit !

La deuxième chose à faire pour éviter de se faire lever à avoir lancer un évènement qui nous a nous-même dépassé (c'est souvent le cas), sur le réseau social. Le compte bidon créé est jusque là aussi le "créateur" du groupe organisateur de l'évènement Facebook. Sur Facebook, il est désormais possible de quitter le groupe qu'on a nous-même créé, laissant ainsi ce dernier, orphelin, sans créateur et sans administrateur. Par chance, même orphelin, le groupe subsistera, de la même façon que l'évènement et une fois que la machine est lancée, que l'heure et le lieu son définis, il n'est plus forcément nécessaire que l'organisation soit représentée par une personne physique.

Une fois qu'on a quitté le groupe qu'on avait créé, la précaution veut que l'on désactive complètement le compte utilisé pour la création du groupe. Malheureusement, cliquer sur "Quitter Facebook" ne permet pas de disparaitre complètement du réseau, le compte est juste désactivé et il suffit pour le réactiver de procéder à l'identification classique sur le réseau social. Ce qui signifie donc que l'adresse mail et le mot de passe sont conservés sur les serveurs de Facebook UK Ltd (société de droit anglais qui gère la version fracophone de Facebook) et donc probablement aussi d'autres informations de connexion comme l'adresse IP, d'où la nécessité de se connecter d'un ordi public ou par un proxy.

Jusqu'à preuve du contraire, jamais la justice française n'a eu besoin de demander des informations à la société Facebook dans le cadre d'une enquête, ou peut-être simplement, elle n'en a pas eu le droit, c'est assez flou et un éclaircissement de la part d'un juriste serait le bienvenue. Toutefois, si cela n'a jamais été le cas, même pour des affaires criminelles, j'ai de gros doute que le droit français, à la demande d'une municipalité mettent en branle toute cette machinerie pour au final savoir à qui adresser une facture qui aura du mal à dépasser les 10 000€.

Par conséquent, et encore une fois, jusqu'à preuve du contraire, en appliquant les conseils que j'ai donnés précédemment, les "organisateurs" d'apéros Facebook (qui concrètement ne le sont pas plus que tous ceux qui relayeront l'info à leur 150 amis) devraient pouvoir dormir sur leurs deux oreilles.

Mais encore une fois, je le répète, j'ai du mal à adhérer à ces apéros collectifs préfabriqués qui ne sont qu'une mode, ils sont dénués d'intérêts selon moi. Et dernier rappel, il faut boire avec (même si on ne sait pas où elle habite, on lui dit de venir) modération !

23 mai 2010

Double face

En raison d'un petit séjour de l'autre côté de la frontière pendant ces quelques jours à Turin, la photo du vendredi arrive exceptionnellement un dimanche. Une photo ramenée de ma petite escapade à travers les Alpes justement...

Où l'on comprend qu'aborder un sommet ne se fait pas par n'importe quelle face...

double_face
en arrivant au sommet du Col du Lautaret (2048m), côté Briançon.

19 mai 2010

Le jour de gloire est arrivé ?

logo_grenewsNon, peut-être pas, faut pas déconner, mais ce mercredi 19 mai marquera l'histoire de mes blogs d'une certaine manière.

Comme je l'avais plus ou moins annoncé il y a quelques temps, Bibi a été interviewé par Grenews au début du mois, le résultat parait ce mercredi matin dans tous les journaux gratuits distribués à raison de 100 000 exemplaires (je crois ?) sur l'agglo.

Pour les plus pressés, vous pouvez tout de suite aller lire cette petite interview à la page 26 de la version PDF du numéro 102 de Grenews, en ligne ici.

filGB

Le magazine Grenews rythme la vie des usagers des transports en commun de Grenoble, surement bien plus que ne l'imaginent Nicolas et Stephane, les deux rédacteurs avec qui je suis parfois en contact (depuis le Domino Day, je suis devenu un peu un des fournisseurs d'info sur l'actu des flash mob, les mecs, pensez à l'apéro Facebook le 11 juin, c'en est une forme, voir ici). Je vois beaucoup de monde feuilleter le Grenews dans le tram et ensuite le garder avec eux, le ranger dans le sac, ce petit journal a pris un peu de place chez les Grenoblois et je suis tout honoré d'y figurer cette semaine ! :-) Merci encore.

Pour information, le nouveau blog, qui est abordé dans l'article, existe. Quelques privilégiés l'ont même vus et ont commenté dessus. Mais il n'est pas encore prêt, même pour un lancement "bêta", je ne trouve pas de thème adéquat, 'font chier chez Wordpress de ne pas avoir prévu de thème spécial grenoblois... (petit message subliminale à l'attention d'un potentiel infographiste qui passerait par là...).

wia6Ah et aussi, deuxième info majeure (non j'déconne hein), je participerai samedi à Web In Alps #6. Kézako ?
Web In Alps est un rassemblement de blogueurs et d'acteurs du Web, principalement des Rhône-Alpins mais tout le monde est le bienvenue, pour faire découvrir ce qu'on fait, s'échanger des tuyaux et discuter avec d'autres geeks.
Ca se passe samedi 22 mai, au Bon Moment, place Championnet à Grenoble à partir de 15h. Pour se renseigner et s'inscrire c'est par là.

Et du coup, heu... bienvenue aux petits nouveaux qui débarqueraient sur ce blog suite à l'article dans Grenews !

16 mai 2010

L'apéro à 8 ou 10... milliers

Le Beaujolais en novembre, la St Patrick en mars, avant il n'y avait que deux occasions légitimes pour picoler dans la rue à petit prix. En 2010, c'est partout et tout le temps.

Facebook c'est le mal. Internet c'est le mal. Ils sont les partenaires de la débauche et de l'alcoolisme de vos enfants.

Voilà en substance l'interprétation faite par les services publics et les préfets de ce qui va être la mode estivale 2010 :

L'apéro géant organisé par l'intermédiaire de Facebook.

J'ai du mal à croire que ces rassemblements à 10 000 ou 20 000 personnes posent des problèmes aux préfets et aux autorités pour la seule raison de la sécurité. Autant de monde dans un espace réduit, ça a de quoi faire flipper quelques-uns dans leur palais parisiens...

apero_geantOn ne peut pas le contester, ce genre d'évènements va forcément poser des problèmes de sécurité, il y aura des morts en lien relatif avec "l'apéro" de près ou de loin (il vient d'en avoir un à Nantes d'ailleurs), il y aura tout un tas de blessés, des dégradations, inhérentes à tout rassemblement important de personnes dans un espace public pas forcément fait pour ça. C'est statistique, et encore 1 mort pour une réunion de 10 000 personnes autour de bouteilles d'alcool au moins aussi nombreuses, c'est pas cher payé, si l'on enlève bien sûr les futurs cancéreux du foie ou de tout autre organse dû à l'excès d'alcool, mais pour ça y'a pas besoin de Facebook, leurs mines hebdomadaires suffisent ; pas besoin d'être au milieu de 9 999 personnes pour s'assurer une fin de soirée en mode éthylique.

Et c'est peut-être plutôt là qu'il faut se poser des questions : les jeunes picolent, c'est un fait. En groupe toujours, seuls, presque jamais. Alors imaginez un groupe de 10 000 personnes, putain mais c'est génial on peut encore plus se torcher la gueule, c'est organisé, fait pour ça, aucune autre raison d'être là, relativement sécurisé, tout le monde est là pour ça, légitime et donc... normal.
Il devient normal de se torcher la gueule ensemble.

Alors je dis torcher la gueule pour les plus extrêmes évidemment. La plupart ne viennent que pour boire un verre ou deux (ou cinq), sous l'effet de mode de ces évènements, ce sont les 1ers en ce moment dans un peu toutes les villes de France. Quand les modérés auront vu qu'en fait ça sert pas à grand chose, il ne reviendront plus, les apéros ne sont que des grands flash mob d'un nouveau genre. Des flash mob 2010.

En 2008, on se freezait, en 2009 on se chorégraphiait, en 2010 on picole. Moins exigeant niveau organisationnel et l'assurance d'avoir un max de monde. Facile.

La facilité est la 1ère raison de ces rassemblements, c'est même la raison de l'effet de mode. Mais d'où peut venir ce besoin primitif de... boire.
Avançons de 4 heures dans la soirée, après 3 bières, 2 verres de Malibu-Ananas et 3 Vodka-pomme. Etat des lieux :
- Tu es bourré.
- Tu n'as plus aucune gêne de passer pour un con.
- Tu dis beaucoup de conneries
- Tes potes trouvent tes conneries très drôles parce qu'ils sont bourrés aussi.
- Tu es pris d'une envie de parler aux gens que tu ne connais pas (processus de découverte vers l'inconnu)
- Dans l'idéal les gens du sexe opposé (processus de drague avec perspective de non-rentrage à l'appart sur la béquille)
- Les personnes en face, aussi imbibées que toi sont open.
- Ca marche, dans le pire des cas tu te fais de nouveaux potes de bitures avec qui tu continues à picoler.
- Ca marche et dans le meilleur des cas, tu te fais un nouveau partenaire sexuel éphémère ou pas.
- Le lendemain, tu ne te rappelles de plus grand chose et ça ne te dérange pas plus que ça, Doliprane est ton ami.

C'est même mieux : tu as passé une bonne soirée ; tu as fait des choses inhabituelles ; tu as rencontré des nouvelles personnes que sobre tu n'aurais même pas regardé, tu as niqué aussi peut-être, facilement en plus ; et tu ne te rappelles plus de grand chose. Le Top !

En gros, ta vie est tellement nulle que tu es obligé de te prendre des murges de temps en temps pour oublier et vivre des trucs agréables ou exceptionnels. Et l'alcool serait le seul moyen pour ça ?

Effrayant non ? Révélateur surtout.

apero_grenoble

Il y a peut-être quelque chose à creuser sous cette idée qui n'est pas neuve mais qui prend en 2010 une ampleur bien plus importante à tel point que ça commence à faire flipper les "autorités". La réponse à apporter n'est surement pas dans l'interdiction pure et simple comme la plupart des préfets s'obstinent à le faire.

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